Fables
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Jeux de rôle dans l'univers de warCraft. (Serveur les Sentinelles, la Confrérie du Thorium et les Clairvoyants.)
 
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 [Fiche & background] Bënhwh Cornebrisée

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Bënhwh
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Bënhwh


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MessageSujet: [Fiche & background] Bënhwh Cornebrisée   [Fiche & background] Bënhwh Cornebrisée Icon_minitimeLun 20 Juin 2016 - 9:47

Voici un exemple type qui peut illustrer un profil. Vous n'êtes pas obligé de faire un background dans l'immédiat, cela dit quelques lignes sur vous sont toujours appréciées.

Nom : Cornbrisée
Prénom(s) : Bënhwh,
Classe : Guerrier (91).
Age :
Lieu de naissance : Pitons du tonnerre
Spécialité : Défense.
rp/pve : Joueur Role Play. Souhaite apprendre les facettes du jeux Pve.
Guilde : Fable.
Communauté : Les Trois Royaumes, serveurs Confrérie du Thorium/Les Clairvoyants/Sentinelles
Situation familiale (IG) :
Artisanat et autres : forge (en cours de up), minage (en cours de up), premiers soins (en cours de up), cuisine (en cours de up) et pêche (en cours de up).


background : dans sa jeunesse il était aide de camp à Taurajo. Il devint un jeune défenseur sur les frontières de Mulgore face aux invasions barbares des centaures. Une fois récompensé par ses pairs il apprit le maniement de l'épée et du bouclier auprès de maîtres d'armes aux Pitons du Tonnerre. Au bout de quelques années, sa bravoure lui  permis de s'émanciper et de partir à l'aventure.
Après la disparition de son proche parent, un combattant chevronné, Bënhwh fut convié de rejoindre un des clans de La Horde pour prendre la place de son aïeul. Il partit en pèlerinage pour trouver le chef de ce clan, un chaman Troll mégalomane. Cette quête fut la plus éprouvante expérience de sa vie.
Il arpenta d'oasis en cavernes les Tarides bien avant la fissure. Il passa par la Perce des Serres, longea et contourna les montagnes et affronta seul les araignées géantes et leurs toiles. Il se dirigea vers le Sud au Val de Grandbois et loua ses services en tant que mercenaire au camp Aparaje. Il chercha dans les Serres Rocheuses le chaman, mais sans succès. Puis le temps de la rencontre avec les Orcs et de La Horde firent de lui un guerrier.
Il alla se perdre en Désolace et dû rejoindre pendant un temps certain des convois de caravane, pour pouvoir manger et survivre dans ce pays austère.
Il vogua à bord d'un zeppelin et la rudesse fut les fruits qu'il tira des excursions au Mont Rochenoire. Les Steppes noires et les coulées de braises trouèrent sa pelisse et rouillèrent son armure. Il ne trouva nul trace de l'orgueilleux chef. Au Nord des Royaumes de l'est, là bas, une terre synonyme de malédiction insinuait une peur sans précédent, Les Maleterres.

A l'époque, au delà du Lac Darrowmere, le territoire souffrait des puissantes troupes du Fléau.
Il se souvint de l'air empestant le mal et d'une eau non buvable. Bien qu'il se garda de fréquenter la race humaine, il combattit au côté de la Croisade écarlate et ces Humains qui s'appellent 'chevaliers' de l'aube d'argent. Il ne put contester leur courage et ce peuple remonta un peu dans son estime, car cette terre était bel et bien sans espoir.  
Après moult périple le marais des chagrins fut le temps de la mélancolie et du doute.
Il fut embarqué dans une sombre histoire de trafique d'épice et prit un navire à la grève de Brumejonc. Après plusieurs jours le long de la côte, le bateau fut abordé non loin des côtes de Strangleronce et des pirates pillèrent le rafiot. Il y eut des coups de fusils par ci et des coups de canons par là, le raffut tourna vite en bataille navale. Ce jour là Bënhwh du tuer beaucoup de pillards pour survivre.
Les jungles furent en rien salvatrices mais le Tauren trouva enfin l'acariâtre Troll devant la porte des ténèbres sur le désert rouge des Terres foudroyées mais ceci était une autre histoire...



Parcours (guildes successives, etc.)
: Tauren nomade recueilli par le clan Taurajo, élève mineur et apprentis forgeron par son grand-père. Il reçut une éducation militaire au Camp Sabot-de-Sang. Autrefois parmi les gardiens des légendes.
Irl (si vous avez des amis qui jouent, s’ils sont chez nous, ailleurs, etc.) :


Pourquoi venir chez Fable ? : Parce que c’est une longue histoire, après avoir beaucoup joué et un long arrêt je passe à mon tour fondateur. Un renouveau qui se met en marche, une idée qui correspond à mes besoins de jeu de rôle et d’un jeux qui se fait plus valorisant et plaisant à mes yeux, une compagnie solidaire avec une bonne entente et dans l’amusement simple et joyeux. Puis aussi je serais très heureux de découvrir les grandes excursions et explorations dans un clan ou le partage est multiple.
Comment avez-vous entendu parler de Fable ? :
Parrain(s) :
Rerolls : J’ai plus que deux personnages désormais. Horde, Bënhwh guerrier Tauren et Benh un paladin Humain.

Signe(s) distinctif(s)
: corne cassée
Rumeurs : sa corne se serait brisée dans un duel contre un paladin de Quel'Thalas. Elle était aussi belle que guerrière, il n'oubliera jamais son nom.
Fait(s) connu(s) : Etait parti en quête pour guérir un frère druide. Il retrouva au bout de plusieurs années 'les bottes du Marcheur Sélénien' au fin fond d'un bosquet oublié et lui sauva la vie.


Dernière édition par Bënhwh le Mer 27 Juil 2016 - 23:12, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Fiche & background] Bënhwh Cornebrisée   [Fiche & background] Bënhwh Cornebrisée Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 16:31






1







Le crépuscule était silencieux.
L'encre noire qui descendait du ciel ne laissait que peu de places aux étoiles lointaines. Sous lui, se chargeait une atmosphère moins lourde d'une nuit d'été en des strates moins obscures. Ceci était peu-être du également aux effets de miroirs de l'immense territoire inondé. Le pays autrefois aride et sans point d'eau, avait changeait du tout au tout. Mais cela ne changeait strictement rien sur son caractère austère. Son relief était fait de millier de pics arrondis aussi tortueux que grotesques. Ils venaient presque toucher les nuances de la voûte céleste qui périclitaient. Les arpents rocheux et les sentiers étaient érodés et les quelques ponts de bois éparses que l'on pouvait voir sur plusieurs kilomètres reliés les cols les moins endommagés. Aucun peuple ne souhaitait s' établir dans un pareil endroit. Les seuls irréductibles qui en faisaient des camps de villégiatures, dont les signes extérieurs étaient un genre de civilisation ambulante, sauvage qui dissimulait son lien avec la nature sous des tipis de cuir tanné et de cordage, n'était autre que les pragmatiques et nomades Taurens.
Tout autour des frontières, les guerres et les conflits s'étaient succédé. Aujourd'hui, il ne subsistait que des grandes plaies béantes, dessinant des crevasses horribles et des fissures mortelles. Ici, même si la surface de l'eau semblait calme, on se demandait comment elle avait bien pu s'étendre jusqu'à l'horizon. Cela ne pouvait être l’œuvre que d'un bouleversement gigantesque.  A perte de vue, ou finissait la terre et ou commençait le ciel ? Les flots avaient engloutit pour toujours les vallons et les plateaux autrefois désertique.
De retour sur leur terre des monts immergés, les âpres silhouettes s’accordaient parfaitement dans le rude paysage. Émaillés et rouillés, telles étaient leurs grossières armures qui scintillaient à la lumière de leurs torches. Par endroit il était permis de voir le pelage noir qui recouvrait leur corps tout entier. Surmontés de cornes, étais-ce leur véritable crâne ou bien une allégeance démoniaque ? Leur visage finissait en un mufle caractéristique qui révélait ainsi leur envergure. Bien que chacun avait sa propre taille, le plus petit d'entre eux était bien plus grand que la taille normal d'un humanoïde. Ils se tenaient sur deux jambes puissantes qui étaient soutenus par de larges sabots. Une vision inquiétante à l'aspect facile de monstre de foire ou de bête de cauchemar, mais les Taurens étaient un des peuples fondateurs de La Horde et ils étaient crains et respectés. Ils levèrent la tête vers le ciel et semblèrent s'imprégner du caprice du vent sifflant. Le bruit des vagues écumeuses se déroulaient lentement contre les falaises et venaient se rajouter au chant tourmenté de la brise crépusculaire. Ils s’affairèrent dans un brouhaha métallique, épaules tombantes qui se penchait tantôt à droite, tantôt à gauche et leur démarche claudicante possédait quelque chose de pesant et qui était chargé d'une puissance sourde.

- Que se passe t-il ? Demanda d'une voix râpeuse celui qui semblait être le plus vieux d'entre eux.
- Le vent murmure qu'une pluie grondante d'amertume arrive, lâcha d'un ton guttural l'acolyte baraqué près de lui. Ce dernier regarda l'ancien et constata que leur voyage avait été plus long que prévu. Les semaines avait couvert son museau d'une toison broussailleuse et il lui trouva des airs de chaman fou, alors que c'était à lui, que les signes se manifestaient.
Le vieux guerrier resta un instant, interdit, à son côté et vagabonda son regard au delà des murailles du monde et se tourna de l'autre côté pour revenir légèrement vers son interlocuteur.
- Continuons à monter le camp.
Deux autres Taurens vaquaient autour d'une énorme créature qui vrombissait comme un fourneau à bas régime. Cette étrange monture était sanglé et ficelé de cordes de cuir, son épiderme étais aussi épais que l'écore d'un arbre. D'abord ils dételèrent son harnachement avant d'enlever les sangles et les sacs de provisions. Des armes en tout genre, probablement des gains de quelconque batailles. Elles étaient emmitouflés dans des édredons de lin. Le plus grand et le plus rigoureux des Taurens était un colosse, il sortit une énorme épée à deux mains qu'il plaqua contre lui de ses deux mains puissantes.

- Aurons-nous des ennuis, l'ancien ?
A ces  dires peu plaisants, le vieux tauren afficha sa lassitude et se tourna vers le jeune effronté.
- Tu as raison de t'inquiéter, pour le moment soit content que mon indulgence soit pas la même que notre commanditaire.
- Vas-tu le mentionner sur tes parchemins ?
Leur regard luisait d'une étrange ardeur, leur humeur était aussi sombre que la nuit. Il n'était pas la peine d'en discuter pour le percevoir.
- Peut-être fallait-il y réfléchir avant. N'oubliez pas de rester à votre place, n'aggravez pas votre cas, répondit-il avec froideur.
Surplombant son aîné, le sinistre tauren dévisagea le regard fatigué de l'ancien.
- Qu'est ce que vous insinuez ? Cela peux t-il être plus grave que la perte de notre chef bien aimé ? Le païen et moi étions que peu mêlé à cela, rétorqua t-il en se gaussant. Le vieux tauren regarda le quatrième guerrier qui était le plus corpulent de tous, ce dernier ne releva même pas le nez à l’appellation de son sobriquet.
- Tes sarcasmes sont ennuyeux sombre crétin, même pour nous autres. Et puis tu traites toujours ton ami ainsi ? En parlant de lui à haute voix, alors qu'il se trouve juste là !?
- Ses oreilles ont été coupées lors d'une embuscade dans les cavernes. Il chassa d'un geste ample des éclats de braises qui dansèrent au dessus de sa torche et montra la direction du nord de son manicle d'acier. A cause du fils prodigue qui est encore plus partial que son défunt père, c'est pathétique. J'espère que la matriarche ne ratera pas son coup la prochaine fois !

Une bourrasque vint faire vaciller de plus belles les flammes des torches et un flash au loin éclaircit le commencement de la nuit, mais aucun bruit d'orage se fit entendre. L'agitation s'évanouit contrairement à l'échange verbal des deux individus.
- Arrêtons avec les allusions. En attendant je ne sais pas si tes propos sont véridiques, je me garde des jeunes frères qui ramassent des butins de guerre et colportent trop de propos sur les autres clans. Peut-être devrais-tu apprendre la sagesse avant de te dispenser de pareille gouaillerie ? Nous poursuivrons nos buts originels même s'il s'avère exact que nous portons la guerre contre l'Alliance et La Horde, mais il n'y a pas là de quoi ce réjouir. Tu comprendras avec le temps que cette guerre fratricide avec notre peuple n'apportera rien de bon, ne te laisse pas aveugler par les dogmes.
- Voilà des dires intéressants, je me demande ce que le clan en penserait ! Harponna le colosse. Heureusement que nous autre avons du respect pour nos anciens, j'aurais pu te faire payer cher cette injure. Les autres se rapprochèrent, y compris le tauren bouffi qui restait silencieux. Ils s’interposèrent pour calmer l'ardeur du grand tauren Noir.
- Crois-tu que la matriarche perdrait son temps à s'échiner à m'envoyer pour conduire des barbares qui non content de brisés des os, ne tiennent pas les directives.
Le géant esquissa un rictus carnassier mais s'abstint de tout commentaire. En effet à cause de leur orgueil, ils avaient sabotés les plans initiaux. Stopper les guerriers du jeune chef avait été facile pour eux et c'était là, la seule chose à faire. Seulement les dépouiller et les brûler parce que leur humeur impitoyable vis à vis des Pitons du Tonnerre nourrissait une animosité malsaine, en était une autre. Le commanditaire, quel qu'il soit, n'aller certainement pas approuver ce carnage inutile.
- La mort de quelques guerriers limitrophes est insignifiante, les échauffourées sont monnaies courantes sur nos territoires et les frontières de Mulgore.
- Détrompe toi, ça va encore plus attiser les flammes du conflit. Le clan sera le premier suspect et alors que nous avions l'avantage de l'effet de surprise, de nouvelles représailles seront de la partie. Vous semblez ne pas comprendre le véritable sens de notre quête. Ce n'est pas ainsi que notre clan reprendra la terre sur nos rivaux...
Ces quatre taurens faisaient parti du clan des totems Sinistres et leur dirigeant était un puissant chaman qui était connu sous le nom de Magatha la matriarche. Elle avait délégué son autorité à certains de ses guerriers, en qui elle faisait confiance. Des combattants qui l'a suivaient depuis longtemps. Il était plus que nécessaire que son clan en prenne la mesure. Seulement trop d'entre eux étaient dispersés et la nouvelle n'avait pas atteins toute la tribut. Nul ne contestait son autorité et elle était plus protectrice envers ses guerriers qu'envers ses paysans, les guerriers des totems Sinistres étaient les meilleurs du peuple Tauren. Sans eux, son clan aurait été écrasé entre le marteau et l'enclume. L'Alliance et La Horde était une menace pour eux et les belligérances qu'ils orchestraient été désastreuse. Cependant, lorsque l'appel de la guerre du cataclysme fut décrété, une division éclata au sein des totems Sinistres et beaucoup parmi eux partirent, certains d'entre eux rejoignirent même La Horde.  Après cette trahison, les totems Sinistres pris au dépourvus, manquèrent de guerriers. Heureusement que quelques familles partageaient leur point de vue et c'est ainsi qu'un autre clan reconnu également pour ses combattants, avait participé à l'effort de guerre dans le but de rétablir la culture d'origine. Ce clan était celui des 'albinos' et ils avaient été un allié précieux. Complètement coordonné et unifié à celui du clan de la matriarche, ils avaient été un rempart décisif contre La Horde impie qui donnait soutien et raison au grand chef de leur peuple. Cela dit même s'il ne trouvait pas en Cairne sabot de sang un chef à suivre, les albinos ne voulaient pas sa mort. La coalition se fragilisa lorsque le coup d'état de la matriarche fut démasqué...
Son bannissement nuisit au commerce avec la capitale et ses alliés n'apprécièrent pas avoir était accusé de complicité des sombres desseins des totems Sinistres. Cela avait eu pour conséquence que le clan des albinos se scinda en deux. Et lorsque qu'ils apprirent le nouvel affront meurtrier envers le fils de Cairne, les uns partirent vers d'autres horizons alors que les second, se sentant discrédité, c'était rallié eux aussi à La Horde pour laver ce déshonneur.
 
- Ho allons voyons, peut-on appeler encore les guerriers des pitons du tonnerre comme nos rivaux ? Vous avez vu comme moi leur impuissance à nous faire barrage lorsque nous refermâmes le piège sur eux !
- Vraiment tu es désolent.. Faisais-tu parti de la bataille au Mont Hyjal ? Sais-tu ce que c'est, de s'unir à une cause pour la survie des peuples ? As-tu vu le feu dévorer toute vie autour de toi ? As-tu déjà connu l' harassement d'une croisade contre le mal absolu ? Et même en plus de ça. As-tu regardais et combattu le visage de la mort à travers le dragon noir ? Sa voix fut calme, lointaine, comme si le timbre de ses questions soulignait l'horrible réalité qui s'était produite.
- Je n'ai que faire de tes palabres l'ancêtre, les aspects ont perdus leur pouvoir ! Et ils ne pouvaient plus engendrer de dragons ! Voilà le résultat et si nos hérétiques frères et nos ennemis en sont responsables, nous autres totems Sinistres aurions occis  Aile de mort depuis longtemps et éviter bien des calamités, voilà ce que je dis !
- Tu es bien présomptueux pour un vulgaire guerrier qui prend à revers et en embuscade pour dépouiller et brûler d'humbles combattants revenant d'un combat au delà de tout ce que tu as pu connaître. As-tu vu leur accoutrement ? As tu regardais ne serais-ce que la lueur dans leur regard ? Qu'aurais-tu fait à leur place ?
- C'est toi qui deviens ennuyeux maintenant, rétorqua t-il en inspirant longuement. J' aurais occis ce qui me prenaient en tenailles et cela même après un affrontement contre une chimère mythique, c'est cela un guerrier ! Un totem Sinistre ne faillit pas à son honneur !
- J'entends bien là honneur et amour propre oui. Mais un vrai guerrier comme tu le dis, doit d'abord faire son devoir et protéger les siens et ses alliés en mettant son égo de côté.
Pendant un instant, la lassitude toujours croissante sur le visage du vieux tauren eu raison de l'impétuosité déplacé du sinistre guerroyeur.
- Parlons-en des nôtres ! Nous avons été trahis ! Lâcha le tauren courroucé. L’artefact que nous avions arraché des reptiles dans les cavernes ! Qui l'a remis aux druides de la Griffe ?
A vrai dire, l'ancien, fut étonné d'entendre que le jeune guerrier connaissait cette rumeur. Cela l'ému un peu de voir, la juste pertinence d'une telle réflexion de la part d'un de ses jeunes confrères ici présent. Un silence s'installa et les trois autres guerriers observèrent l'expression de l'ancien. Ils comprirent qu'il leur avait été envoyé pour les temporiser et les ramener aux milles Pointes.
- Votre échec dans les Tarides n'étaient pas prévu, le gros de La Horde était à reflet de Lune. J'ai dans mon registre votre ordre de mission et votre nombre. Il manque deux totems Sinistres...
- Ce fut une erreur que de rajouter un cinquième guerrier ! Beugla encore l'ardent belliciste réduit à la défensive. Le vieux tauren vit la situation tourner à son avantage, les regards des guerriers étaient hésitants.
- Quoi qu'il en soit, l'artefact ne nous ai plus favorable désormais et nous n'allons pas suivre sa trace maintenant. Politiquement parlant, il va falloir faire montre d'explication et je doute que vos exploits et que votre gain de guerre soit suffisant pour contrer les réprimandes de notre chef.
Le grand tauren serra les poings avec frustration. L'ancien devina la culpabilité qui le rendait colérique. Magatha n'appliquerait sûrement pas autant de commisération à leur égard que lui en effet. Désormais, elle était à l'écart des autres taurens et son esprit n'était nourrit que par une seule chose. Celui de reprendre les rênes du peuple Tauren par n'importe quel moyen et gare à ceux qui n'abondait pas en son sens.

- Et si nous nous dérogions à revenir justement, pour le retrouver ? Dit le tauren à la voix profonde de tout à l'heure.
Le vieux tauren barbu ne dit rien pendant un court instant puis répliqua :
- Pas tout de suite j'ai dit, je vous ramène au clan d'abord. Ainsi, ma mission sera accomplit et la confiance que Magatha m'a prêté, ne sera pas bafoué. Vous expliquerez ce qui c'est passé et je demanderai une requête.
- Laquelle ?
- Celle de commander votre troupe et de traquer le cinquième guerrier. Leur quatre visages s'assombrirent après cette phrase.
- Comment s'appelle t-il...?
- On connaît seulement son nom. Corne-brisée...
- Corne-brisée ? S'exclama l'ancien. Il regarda d'un air absent la flamme de la torche osciller et les petites lucioles de feu qui montaient au dessus de leur tête le fit songer. Par association d'idée métaphorique, il se remémora ce qu'on lui avait dit autrefois alors qu'il n'était qu'un jeune guerrier sans expérience. Certains autres totems Sinistres de son clan purgeaient leur esprit par un rituel totémique au signe du feu. Ils prétendaient se forger un fort caractère par la souffrance, qui les encourageait à  un développement personnel par le non attachement. Ces idées folles ressurgissaient dans les lambeaux de sa mémoire tels d'étranges lumières dont il ne percevait pas clairement les lueurs. Etant un guerrier, il n'avait jamais trop considéré cette sagesse saugrenue, de peur de se perdre dans des directions dont il ne souhaitait point s'engager.
- Qui a t-il le vieux...?
- Parfois, une chose ne peut être réparé. Il faut alors la détruire, pour pouvoir renaître...
Alors que les braises semblaient se tamiser, un feu en lui venait de s'attiser. Le nom de Corne-brisée l'avait orienté vers un chemin oublié. Comment se faisait-il qu'il avait pu oublier le dernier du nom ? Il ne trouva aucune réponse. Il fronça les sourcils et l'espace d'une seconde, il cru voir dans un recoin de ses songes, une ombre gargantuesque le recouvrir totalement.


*



Il avança dans le réseau alambiqué de tunnels. Par moment la pierre magique sur le bâton gravé de symboles l'aveuglait. Lorsqu'il s'en servait pour éclairer les passages et les carrefours, le halo diffusait des rayons lumineux d'un vert saisissant sur les stalactites de la voûte caverneuse. Elles lui rappelait des dents gigantesques et il du se glisser le long de certaines parois pour pouvoir les éviter. Les galeries ruisselaient d'eau glacée et en scrutant le plan des souterrains, il nota également qu'il commençait à être illisible à cause de l’importante humidité. D'épaisses volutes d'air condensé sortaient de ses narines. Il vit des excavations et entendit une nappe d'eau qui circulait derrière les cavités. Il ripa et glissa sur une pente oblique jusqu'à une entrée inattendue. Des draps noirs faisaient office de rideau sur un pan de ce terrier caché. Il tira la draperie pour voir, derrière dans un coin, une flamme qui vacillait dans une lanterne. Il n'avait beau ne rien n'y voir, il décida d'attendre un moment pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Au bout d'un moment, la profondeur de l'endroit lui sembla étrange. Il souleva l'hypothèse de rouvrir les rideaux derrière lui dans l'intention de démystifier un peu plus cette antre. Il se résigna à n'en rien faire.
La pièce dans laquelle il se trouvait était un véritable cloaque. Meubles bancales, guéridons renversés, un creuset de concassage d'herbes dans lequel il trébucha. Il pesta intérieurement, il avait la fâcheuse habitude de s'embarquer dans les endroits les plus invraisemblables ces derniers temps. Lorsque son regard se posa sur un genre de livre, il plissa les yeux et découvrit aux premiers abords que c'était une superposition de parchemins déchirés. Il jeta un bref regard derrière lui et se rendit compte que l' interstice du drap n'était plus qu'un trait flou au loin comme une étoile dormante.
Plus il avançait et plus son champ visuel s'accoutumait à l'obscurité. Il y avait comme un air frais qui flottait dans l'air accompagné d'un arôme suave de camomille. Estomaqué par cette absurdité, il aperçut de nombreux cierges réduits en un amas de cire blanchâtre et il décela également des marques sur le sol. Une cage démesuré reposait sur un pupitre, mais il n'y avait nul oiseau en vu, ni personne d'autre d'ailleurs. Pourtant tout semblait indiqué que quelqu'un fréquentait ce lieu. Tout ce qui n'a pas était renversé ou cassé, était ces uniques parchemins sur ce coffret de bois. En l'ouvrant délicatement, les feuillets craquèrent entre ces gantelets de fer.
C'était donc un grimoire sans reliure, enroulé d'une lanière de cuir. Approchant de cette malle pittoresque, il trouva à côté également la source de lumière qu'il avait vu en entrant et un sac à moitié ouvert.

J'ai brandi le fer, parcouru la terre et de retour parmi les miens j'ai regardé mon clan vieillir et disparaître sous mes yeux. Il ne me reste plus que ces grimoires. Des papiers jaunis et des pages entières remplis de voyages et d'histoires. Tous ces livres et ces journaux c'était les instruments de ces soirs là. A la clarté d'un cierge, une lumière dans les ténèbres, c'est alors que je pouvais déverser encore l'encre de ma vie sur les vélins de poussière. C'est comme les étoiles dans le ciel, le monde est un cirque qui s'obscurcit et s'illumine au gré du temps.
Je cherchai le dragon...


Tout en fronçant les sourcils, il chercha de quelconque dates pour pouvoir se référer à quel moment ces écrits avaient été fait.
L'immense personnage ouvrit le bagage complètement et entassa le contenu sur le coffre pour y voir plus clair. De volumineux ouvrages de différents formats s'empilèrent. Il laissa choir ensuite la large houppelande qu'il avait sur le dos. Son haubert de métal bringuebalait un tabard blanc et miséreux sans le moindre héraldique jusque sur ses jambières. Il examina rapidement les livres et reporta son attention sur le volume dépourvu de couverture et vierge de toute inscription. Cependant il remarqua qu'il était aussi épais que les autres. Sous ses épais sourcils, l'expression sceptique de son regard azuré continua de glisser de gauche à droite. Son gros doigt tournait les pages du grimoire et le coffre ployait sous le poids des nombreux manuscrits. Grand et sculpté dans le roc, la carrure de l'individu montrait de fastueuses épaules recouvertes de plaques d'armure rutilantes d'une aura pourpre encore plus ostentatoire. Son ombre sur le mur se détacha enfin pour dévoiler clairement ses contours, une crinière hirsute remontant le long d'un puissant cou sur lequel une tête ornée de deux cornes était visible. Deux cornes ? Pas exactement, en se retournant, l'ombre dévoila que l'une d'entre elle était cassée et fissurée. On aurait dit l'une de ces couronnes de bois atrophié d'un grand cerf de la forêt.  
Ce tauren noir se demandait si l'auteur de ces lignes n'avait pas été sujet à une quelconque addiction de l'une de ces épices qui détraquait l'esprit. Il étaya cette thèse à cause du parfum qui chatouillait encore la truffe de son museau. Il pouvait imaginer combien l'existence de son aïeul avait du être atroce et il remerciait que son destin ne soit pas identique au sien. Est-ce pour cela qu'il commençait à avoir de la compassion ? Il percevait quelque chose à propos de son prédécesseur au fur et à mesure qu'il tournait les pages, cartes, récits... Sa main semblait avoir tremblé lorsqu'il en avait écrite quelques unes, parce que des ratures et des grands traits archaïques griffés certains endroits du document. De divers portraits, de différents peuples et d'esquisses de créatures venaient enluminés, noircir ou égayer les pages. Il détacha son regard un instant et s' intéressa de nouveau aux rideaux noirs. De l'autre côté, le bruit de l'eau incessante sur les stalactites apaisait l'esprit, à moins que ça ne sois un subterfuge et qu'il se soit jeter dans la gueule d'un monstre. Issus d'imagination ou de quête ? Un peu agacé de se laisser divaguer, il considéra une nouvelle fois les feuilles froissées, certaines étaient à moitiés déchirés, d'autres étaient manquantes. Ce découpage l'intriguait et il alla directement aux dernières pages :

Solstice d'hiver de l'an 29,
ma piste me fit remonter sur les traces du bijou d'or maléfique d'un ancien chef de clan chaman Orc du nom de Zuluhed. L' histoire rapporte que les Orcs avaient été parqués dans des enclaves lorsque l'ancien chef de La Horde Orgrim doomHammer fut contraint de capituler. Cet anneau malfaisant fut confié à un chef apostat du clan de La Gueule du dragon. Ce dernier aspirait à détruire Azeroth en soudoyant le vol draconique de la Reine des dragons. J'ai eu vent que le portail dimensionnel dans les terres foudroyées menant en Outreterre était toujours actif et que Zuluhed était toujours à la tête de ce clan Orc et qu'ils détenaient désormais  les derniers cocons de l'engeance d'Aile du Néant de l'atroce dragon noir. D'épouvantables batailles furent le théâtre sanglant pour l'obtention de ces œufs rares insinuants la peur et la désolation dans les cœurs. Pourquoi l'étude des dragons fascinent elles alors que leur pouvoir s'estompe ?

Absorbait par ce qu'il venait de lire, une des pages se fripa sous ses doigts et il dû la tourner pour ne pas l’abîmer d'avantage.

Fils...
Je m'en vais, comment expliquer en quelques mots ma vie... Je ne t'ai pas connu... Et ma dernière rencontre avec ta mère à été très triste... Elle à était grièvement blessé lors de la bataille pour repousser le tyran du rêve. J'ai abandonnai mon poste et j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour la sauver, elle c'est éteinte dans mes bras... Je ne sais donc pas ce qu'il est advenu par la suite. Je prie la Terre mère que Tyrande et nos amis du cercle Cénarien ont libéré le seigneur dragon de l'envoûtement... Premièrement, si tu lis cette lettre c'est que tu as réussis à t'émanciper de notre clan et que de ce fait, choisit le bon choix. Deuxièmement, tu as trouvé l'artefact car seul sa magie à pu te montrer le chemin.

Il haussa les sourcils, réfléchissant à cette phrase et étudia le bâton et la gemme qui était enchâssé, clinquante et toujours éblouissante. Il s'en détourna et reprit sa lecture.
J'espère que tu pardonneras cette écriture difficile mais le froid engourdit mon corps et la plume se fait souffreteuse. Je sens les choses les plus simples m'échapper, se voiler pour disparaître peu à peu de ma pensée. Mais voici ce que je sais, des Elfes de la nuit et des Taurens druides de la Griffe nous ont portés secours et assistances lors de nos périples et en devenant amis, nous avons rejoins leur cause. Mais nous avons commis un outrage. Celui de perdre leur confiance alors qu'ils avaient mis en notre garde cet objet magique.


Légende et secrets
Le Rêve d'Emeraude


Depuis des millénaires et bien avant la création des peuples d'Azeroth et de Kalimdor, le rêve d'Emeraude était un écueil pour les héros dont la dignité restait à prouver. Ce Royaume était gardé par Ysera la Maîtresse des Rêves et ses dragons verts.
Mais de tout temps et ce jusqu'à nos jours, il y eu d'incorrigibles pilleurs de donjons même chez les braves. Les ancêtres des Elfes de la nuit et des Taurens apprirent les magies druidiques et de part leur lien spirituel, ils furent les plus aptes à protéger le Rêve d'Emeraude. Avant tout il s'agissait d'un endroit de pèlerinage sacré. Un sanctuaire onirique de méditation pour les druides capables de se plonger en hibernation profonde. Le Rêve d'Emeraude était un plan existentiel parallèle et en fait il était tel que le monde fut crée à l'origine par les Titans.
Il était synonyme de secret et accueillait les songes et les rêves des mortels. Ce Royaume fut renforcé par les pouvoirs mystiques des druides de la Serre et des druides de la Griffe. Sous leur protection, ces gardiens ont su canaliser l'essence magique du Rêve d'Emeraude qui n'était autre que celui de l'Arbre Monde pour créer des portails sur notre monde...
Ce que je m'apprête à te dévoiler ici doit rester sous ton unique garde et tu ne dois en parler à qui que ce soit, garde ses parchemins en sûreté. Déjà que le cauchemar reptilien c'est immiscé dans le Rêve d'Emeraude, si ces informations venaient à tomber entre de mauvaises mains se serait toutes les armées des ténèbres qui se répandraient dans son domaine.
Les druides et d'autres cercle fraternels sont les garants de ce royaume et ils ont de tout temps, cachés des trésors dans le Rêve d'Emeraude pour la sauvegarde et l'équilibre des mondes. L'art du druidisme apprend à ceux qui s'initient, de pouvoir se rendre dans le Rêve d'Emeraude. Des héros ont trouvés les portails dans les profondeurs des bosquets sacrés. Beaucoup en sont ressortis plus ou moins fous ou gravement malade, il y a même une interprétation qui affirme que certains y ont perdu leur âme, ceux-là sont devenus des morts-vivants ou se sont perdu au service de la mort...


Le bâton du démiurge Arkenciel


Mais il y a de cela une décennie, un druide de notre peuple du nom d'Arkenciel pénétra dans les cavernes des lamentations et trouva un des portails. Il était un Tauren issu du clan Narache et son engouement envers le druidisme était reconnu par ses pairs. Six ans plus tard, alors que tout le monde le croyait mort, il ressortit sain et sauf, avec toute sa raison et plus sage et plus fort que jamais. Il ne parla pas de son cheminement dans les cavernes et le Rêve d'Emeraude. La couleur de son pelage blanchit à tel point qu'il fut surnommé l'albinos et que beaucoup désormais le craignaient pendant que d'autre jasaient dans son dos. Mais ceux qui le fréquentait avaient plus été marqué par son changement social. Il était devenu taciturne, gardant ses distances et restant seul. Parfois, sans rien dire, il partait pendant des semaines, rejoindre des érudits ou d'autres druides mystiques, loin dans de quelconques croisades idylliques et revenant d'on ne sais où, blessé, plus aguerris et à chaque fois un peu plus ténébreux. Il disait juste que notre monde avait dépérit et que la corruption avait enduit les cœurs de ce monde d'une pathétique vanité. Il disait aussi qu'il cheminait par monts et par vaux, par sa seule et propre volonté et qu'il lui revenait de décider ou et quand et cela, sans à avoir à se justifier, qu'il retournait dans le Rêve d'Emeraude quand bon lui semblait. Et il le prouva maintes fois, car ils faisaient partis de ces rares druides de notre peuple qui partaient plus ou moins clandestinement pour les Marais des Chagrins et le Temple d'Atal' Hakkar, alors que très peu osaient s'y rendre même pour les ressources tellement les occultes arcanes du cauchemar reptilien était encore présente dans ces régions hostiles. Arkenciel fut accusé, même parmi ses confrères, de détenir des secrets qui éloigné les démons, mais il ne disait rien à qui que se soit et ces secrets... Quels qu'ils soient en sa garde, son pouvoir ou ses secrets sont toujours restés des énigmes et même si le folklore lui cédait que les démons avaient peur de lui, il n'avait pas la même influence sur les habitants de son peuple. Le dédaigneux Arkenciel, qui avait réussi à survivre pendant des années dans le rêve d'Emeraude, ne resta pas plus de deux ans parmi les siens. Les rumeurs montèrent jusqu' à lui comme quoi un complot d'assassinat le ciblé, à cause de garder jalousement son secret et du fait également de la pigmentation mystérieuse de son pelage, certain crurent qu'il faisait partit du clan renégat des albinos.
D'un autre côté, le clan des totems Sinistres, qui avait investit les cavernes des Lamentations dans les Tarides où se trouvait le portail du Rêve d'Emeraude, proclamait leur innocence pour la disparition d'Arkenciel. Biensûr qu'ils n'avaient rien compromis... Lorsqu'ils finirent par trouver un des secrets, personne ne s'opposa à eux. A l'origine, le mentor d'Arkenciel était un érudit des totems Sinistres et qu'en plus de lui avoir inculqué son savoir, il lui avait légué son bâton. Il réclamèrent le droit de pouvoir se servir du secret d'Arkenciel, qui fut nommé bâton du démiurge Arkenciel, le pouvoir du lien avec le Rêve d'Emeraude résidait dans son bâton...
Ta mère et moi avons eu vent de ta présence dans La Horde et de ton retour de la guerre du cataclysme, tu nous à remplit de fierté. Tu dois retourner au Mont Hyjal et remettre au cercle Cénarien le bâton du démiurge Arkenciel...

Le livre finissait là.
Le tauren referma le journal, ramassa et enfila son caftan. Puis il rangea les volumes dans le sac et le mis en bandoulière sur son épaule. Les pièces d'un puzzle se mettaient en place. Les conflits internes des Taurens dans le cœur de La Horde, le culte mystérieux des druides, défenseurs d'un sanctuaire magique, l'aspect du dragon vert, son clan des totems Sinistres qui non seulement de faire la guerre à tout le monde, était aussi impliqué à s'emparer de reliques pour accomplir leur sombre dessein... Les complots et les massacres sur les frontières avaient redoublés d'intensité depuis que la matriarche s'était faite exclure. Tout ça semblait coïncider malheureusement. Retourner au Mont Hyjal alors que le territoire était encore à vif et balafré par la cruauté du léviathan apocalyptique. Jusqu'où cela va t-il le mener ? Il était devenu un traître aux yeux des siens, tout comme le druide de ce conte.
Il se rua dans le souterrain en emportant avec lui l'héritage de ses parents. Au moins il aurait de quoi lire. L'auréole surnaturelle du bâton lui indiquait un tout autre chemin, il n'avait d'autre choix que de faire confiance à cet étrange phénomène pour retrouver la sortie.
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